• J’ai toujours ton cœur avec moi
    Je le garde dans mon cœur
    Sans lui jamais je ne suis
    Là ou je vais, tu vas…
    Et tout ce que je fais par moi-même est ton fait…
    Je ne crains pas le destin
    Car tu es à jamais le mien
    Je ne veux pas d’autre monde, car
    Tu es mon monde, mon vrai…
    Tu es tout ce que la lune a toujours voulu dire
    Et tout ce que le soleil chantera
    C’est le secret profond que nul ne connaît
    C’est la racine de la racine
    Le bourgeon du bourgeon
    Et le ciel du ciel d’un arbre appelé vie
    Qui croît plus haut que l’âme ne saurait l’espérer
    Ou l’esprit le cacher…
    C’est la merveille qui maintient les étoiles éparses.
    Je garde ton cœur
    Je l’ai dans mon cœur.

    ***

    E.E. Cummings (1894-1962) 

    95 Poems (1958)


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  • Mon Lilys, mon petit bébé d'amour...
    Encore un mois qui est passé, s'ajoutant à tous les autres... remplissant encore presque une année.
    Ma peine est ton absence sont grandes. Je ne m'y ferai jamais !
    Depuis deux jours, je n'arrête pas de penser à toi...
    Avant-hier, une petite plume était posée sur ma table de nuit, entre le livre que je lis en ce moment "Nous sommes leur paradis" d'Allison Dubois et ta photo.
    On aurait dit qu'on venait de la poser là, cette petite plume...
    Le coeur à la fois serré et délivré, j'ai pris cette petite plume pour l'embrasser et la poser contre mon coeur. Puis j'ai voulu la placer contre ta photo dans le cadre... et en refermant le cadre, ta photo est tombée à mes pieds, exactement là où tu es placé sur cette photo.
    J'y ai vu un signe, plein de signes...
    Lorsque tu m'as quittée, je t'ai demandé de m'envoyer des plumes de tes ailes lorsque j'aurais trop mal pour supporter ton absence... et bizarrement, c'est vraiment lorsque j'ai le plus mal que je trouve des petites plumes là où je passe. Cela peut être dans la chambre comme dans la cuisine ou la salle à manger...
    Je sais bien que ce sont des plumes de mon oreiller, mais elles apparaissent toujours au moment précis où je pense à toi, où tu me manques le plus... et là, entre ta photo et ce livre, c'était vraiment un signe !
    Dire que je crois à une vie après la vie ne veut rien dire... Je SAIS que tu es là tout près de moi... que ton âme vit et vivra toujours...
    Je sais que vous êtes tous les trois ensemble, mes amours... et qu'un jour nous serons tous réunis là où vous êtes... qu'il n'y aura plus de larmes ni de souffrances, ni de manque, ni de chagrins...
    Vivement ce jour mon bébé... je t'aime et je sais qu'il me suffit de le ressentir pour que tu le ressentes toi-même.
    Je t'offre ces magnifiques lys...

    et je t'aimerai éternellement, mon bébé d'amour  

    Mon Choupynou adoré,

    Nous n'avons pas eu le bonheur de vivre longtemps avec toi, de t'offrir longtemps le bonheur, mais qu'importe. Tout ce que nous avons vécu ensemble est tellement fort !

    Je pense tous les soirs à toi, lorsque je vois Bianca avec Axel ou Vivaldi dans le dodo que tu adorais ! Tu aimais tant que je te couche là avec Mel et Praline... Vous étiez si proches ! Tu adorais que je te borde, que je mette ton nounours préféré à côté de toi.Et puis cette fichue maladie t'a emporté et plus jamais Praline et Mel n'ont été les mêmes. Elles se sont éloignées, çà me fait mal ! Elles restent proches et amies, mais aucune comparaison avec ce que vous avez vécu tous les trois... et mon coeur a mal de voir que la vie peut tout casser d'un seul coup !

    Tu n'as pas été là longtemps, mais tu as laissé d'innombrables souvenirs et l'amour reste intact !Tu n'avais qu'un an et demi lorsque tu as été emporté loin de nous... tu n'étais qu'un petit bébé...C'est tellement injuste !

    Mais je sais que maintenant tu es heureux, en paix, que tu ne souffres pas.Je me sentirai toujours coupable d'avoir pris la décision de cette piqure affreuse qui t'a emporté loin...Mais je ne voulais pas que tu souffres comme Titi avait souffert ! Entendre cette souffrance pendant des mois résonner dans ma tête était infernal. Je ne voulais pas te laisser souffrir... mais on n'arrive pas à déculpabiliser d'avoir "fait çà"...

    J'espère que tu nous a pardonnés et que là où tu es, tu vois dans nos coeurs. Car si çà fonctionne comme çà, je sais que tu nous auras pardonnés, car au auras vu la vérité de notre coeur et tout l'amour qui y vit pour toi et qui y vivra éternellement... mon petit ange adoré ! Tu resteras toujours notre petit amour qui aimait tant se blottir... 

    Je t'offre ce paysage où j'aime t'imaginer... un endroit plein de soleil et de verdure où tu te prélasses sans la moindre maladie, sans la moindre peur... Un endroit où le temps ne compte pas, et où tu peux nous attendre avec Titi et Jade... 

    Je t'aimerai éternellement 

     

    Ma Jade Chérie,

    Mon Dieu comme le temps passe et emporte tout sur son passage...

    Le mois prochain, çà fera un an que tu es partie rejoindre Lilys et Choupynou... à notre grand désespoir... Ton absence est si lourde, si douloureuse !

    Tu sais, ma chérie, ton ami Domino a bien du mal à se trouver une autre compagne de jeu.Vous vous étiez trouvés, tous les deux. Vous adoriez vous amuser à catcher fort.Il n'était pas rare de trouver des poils de domino dans tes petites dents et l'inverse ! Mais jamais nous ne vous entendions, tout était silencieux car vous ne faisiez que jouer !Et Mino a bien du mal à se trouver un autre compagnon de jeu !

    Mais ma chérie, c'est ton absence qui pèse le plus ! Ta tranquillité et ta bonne humeur manquent terriblement à cette maison. Tout s'est déséquilibré, sans toi... 

    Mon Dieu comme j'aimerais te tenir dans mes bras, entendre les "roum" mécontent, puis finalement, les ronronnements de bonheur contre mon oreille... sentir ton pelage tout doux et si chaud contre mes joues et enfouir mon visage et mes mains dedans...

    Oh ma chérie, je sais que tu es près de Titi et de Choupy. Je sais que vous êtes bien !Mais l'absence est trop difficile à supporter parfois... 

    Je t'offre ce paysage paradisiaque, là en fait où je n'ai aucun mal à t'imaginer... Le vert te va si bien, et je t'imaginerai toujours dans un paysage splendide verdoyant, avec des oiseaux, des papillons, de l'eau, des fleurs, la vie... la vie tout autour de toi et pour toi... avec Titi et Choupynou !

    Je t'aimerai éternellement, ma princesse adorée 

    Mes amours... mes anges adorés... vous serez toujours dans mon coeur.Depuis votre paradis, regardez dans mon coeur, ne regardez pas mes larmes.Dans mon coeur vous verrez tout l'amour qui vivra éternellement pour chacun d'entre vous.
    Votre absence est une vraie cruauté, mais il doit bien y avoir une raison.Et pour l'amour de vous, je l'accepte.J'avance dans la vie avec Christophe et les mimis avec un but : un jour être tous réunis ensemble là où vous êtes... heureux et insouciants.
    Un mot un seul pour tout résumer :


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  •  

    David M.Romano a écrit ce poème en 1993

    Il a été publié dans « La Preuve du Paradis » du Dr Eben Alexander

    Paru en janvier 2013 aux éditions Guy Trédaniel

    Quand demain commencera sans moi,

    Que je ne serai plus là pour voir,

    Si le soleil se lève pour découvrir tes yeux

    Emplis de larmes pour moi ;

    J’aimerais tellement que tu ne pleures pas

    Comme tu as pleuré aujourd’hui,

    En pensant à toutes ces choses

    Que nous ne nous sommes pas dites.

    Je sais combien tu m’aimes,

    Autant que moi je t’aime,

    Et chaque fois que tu penses à moi,

    Je sais aussi que je te manquerai ;

    Mais quand demain commencera sans moi,

    S’il te plaît essaye de comprendre,

    Qu’un Ange est venu, a appelé mon nom,

    Et m’a pris par la main,

    Et m’a dit que ma place était prête,

    Aux cieux loin là-haut

    Et que je devais laisser derrière moi

    Tous ceux que j’aime tant.

    Mais alors que je me tournais pour partir,

    Une larme a coulé de mon œil

    Car toute ma vie, j’avais toujours pensé,

    Que je ne voulais pas mourir.

    J’avais tellement à vivre,

    Tant à faire encore,

    Il semblait presque impossible

    De te quitter.

    J’ai pensé à tous les hiers,

    Les bons et les mauvais,

    J’ai pensé à tout l’amour que nous avons partagé,

    Et tout le plaisir que nous avons eu.

    Si je pouvais revivre hier

    Même juste un instant,

    Je te dirais au revoir et t’embrasserais

    Et peut-être te verrais-je sourire,

    Puis j’ai compris

    Que cela ne pouvait plus être,

    Car le vide et les souvenirs

    Prendraient ce qui fut ma place.

    J’ai pensé à toi, et alors

    Mon cœur s’est empli de peine.

    Mais quand j’ai franchi les portes du ciel,

    Je me suis senti  tellement chez moi

    Quand Dieu m’a regardé et m’a souri,

    Depuis son grand trône doré,

    Il m’a dit : « Ceci est l’éternité,

    Et tout ce que je t’ai promis.

    Aujourd’hui ta vie sur terre est passée

    Mais elle commence ici de nouveau

    Je ne promets aucun lendemain,

    Car aujourd’hui durera toujours,

    Et puisque chaque jour est le même chemin,

    Il n’y a aucun passé à regretter.

    Tu as été si fidèle,

    Si confiant et si vrai.

    Bien que parfois

    Tu aies fait certaines choses

    Que tu savais ne pas devoir faire.

    Mais tu as été pardonné

    Et maintenant enfin tu es libre.

    Alors veux-tu venir et prendre ma main

    Et partager ma vie avec moi ? »

    Alors quand demain commencera sans moi,

    Ne crois pas que nous soyons éloignés,

    Car chaque fois que tu penses à moi,

    Je suis là dans ton cœur.


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